Matteo Watzky (Université de Lorraine)

Matteo Watzky est doctorant en études cinématographiques à l’Université de Lorraine, au sein du laboratoire CREAT (Centre de Recherche sur les Expertises, les Arts et les Transitions). Sa thèse, dirigée par Fabrice Montebello et Julien Bouvard, est intitulée “Vivre Mobile Suit Gundam : la presse spécialisée et la formation d’une culture de l’animation durant l’anime boom (1979-1982)” et porte sur le développement des cultures de fans et de spectateurs d’animation au Japon. Ses recherches portent sur l’histoire de l’animation japonaise, tant du point de vue de la production que de la réception.

Manon Berthier (Université Sorbonne Nouvelle)

Doctorante en littérature générale et comparée (Université Sorbonne Nouvelle, CERC)
ATER en études culturelles (Université de Lorraine, LIS)

Domaines de recherche

  • Théorie littéraire (poétique des genres et des formes, littérature et politique)
  • Études sur le genre
  • Études culturelles
  • Narratologie
  • Théories de la lecture et de la réception
  • Études de fans

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Buata Malela (Université de Limoges)

Professeur des Universités à l’Université de Limoges et membre d’EHIC, Buata Malela étudie, dans une perspective comparatiste, l’articulation entre littératures française et francophone (Afrique, Antilles, océan Indien), sociologie des champs et cultures populaires. Ancien Maître de conférences HDR à l’Université de Mayotte (2013-2025), associé à RiRRa21 (Montpellier 3), il a été professeur invité à Stockholm, Silésie, Bayreuth et Antsiranana. Ses recherches développent une théorie du «sujet» contemporain (subjectivité, voix, régimes d’énonciation) et des médiations comparées : postures d’auteurs, réseaux, capitaux symboliques et rôles des intermédiaires ; politiques de visibilité (opacité/contre-visualités). Il croise analyses de corpus et terrains culturels (pop musique urbaine francophone, culture médiatique) pour cartographier les dispositifs de reconfiguration des appartenances et des voix postcoloniales. Il est l’auteur de monographies, parmi lesquelles : Les écrivains afro-antillais à Paris (Karthala, 2008) ; La Réinvention de l’écrivain francophone contemporain (Cerf, 2019) ; Édouard Glissant. Du poète au penseur (Hermann, 2020) ; Cover culture (Cerf, 2022) ; MC Solaar. Un artiste radicool (Camion Blanc, 2022) ; Écrire le sujet du XXIe siècle (avec C. V. Parfait, Hermann, 2022) ; Made in Belgium (Camion Blanc, 2023) ; Les voix de l’archipel (Hermann, 2024) ; Sensibilités intellectuelles africaines (avec C. Premat, Hermann, 2025).

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Colloque – British noir. Littérature, film, séries

British noir. Littérature, film, séries

6-8 novembre 2025

Universités Paris Nanterre, Paris Cité et Sorbonne Nouvelle

Organisé par Jean-François Baillon, Emmanuelle Delanoë-Brun, Christophe Gelly et Benoît Tadié 

 

Présentation

Ce colloque s’intéresse au développement du British noir à travers différents médias (littérature, cinéma, séries télévisées), depuis le début du XXᵉ siècle jusqu’à nos jours. Bien que les définitions varient, le noir a généralement été théorisé comme une tradition d’origine américaine, apparue dans les années 1920 sous sa forme dite hardboiled, en opposition à la fiction policière classique britannique ou d’influence britannique. Le noir américain est souvent décrit comme mettant en scène des visions du crime plus modernes, urbaines et violentes, et comme reposant davantage sur des modes d’expression vernaculaires, adoptant une posture cynique à l’égard des « vérités sociales et des contrats sociaux » (Westlake). Dans ses développements postérieurs à la Seconde Guerre mondiale, il exprimerait un profond sentiment d’aliénation, de désaffiliation ou d’incrédulité face au « mensonge social » (Rexroth). Plutôt qu’une simple imitation des modèles américains, le British noir peut être défini comme le croisement de courants indigènes — tels que les récits d’espionnage désabusés, déjà représentés dans The Secret Agent de Conrad (1907) — et d’influences venues du noir américain, d’abord introduites en Grande-Bretagne par les magazines pulp et les films de gangsters à la suite de la Première Guerre mondiale. À partir de l’entre-deux-guerres, le British noir se développe en opposition aux valeurs et aux formes littéraires établies, tandis que les doutes à l’égard du patriotisme, de l’Empire, des inégalités sociales et du « grand capital » se mêlent à l’attrait pour les modèles narratifs américains, donnant naissance à ce que Raymond Williams a qualifié de « structure de sentiment » propre au British noir.

Programme

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Appel à communications (Colloque) – Identités, circulations, migrations – une histoire culturelle

Identités, circulations, migrations – une histoire culturelle

Congrès international Association pour le développement de l’histoire culturelle / International Society for Cultural History

10-12 septembre 2026

Paris/Aubervilliers

Échéance des propositions : 20 janvier 2026

Organisé par l’Association pour le développement de l’histoire culturelle et l’International Society for Cultural History

Présentation

En 2026, les associations ADHC et ISCH tiendront ensemble à Paris/Aubervilliers leur congrès annuel. Le thème choisi pour cette rencontre est le suivant : Identités, circulations, migrations – une histoire culturelle.

Partant du constat que toutes les sociétés ont été façonnées par les circulations d’être humains, d’idées et de croyances, de biens et de capitaux, les organisateurs souhaitent construire une rencontre scientifique internationale autour de ce thème central. Ils souhaitent plus particulièrement interroger le rapport entre ces circulations (et notamment celles de toutes celles et de tous ceux qui traversent physiquement les frontières étatiques) et les identités, à toutes les échelles qui méritent d’être considérées : identités des personnes qui se déplacent comme celles des pays d’accueil et d’origine, identités locales, nationales, internationales et transnationales, voire civilisationnelles. Toutes les périodes historiques peuvent faire l’objet d’une proposition, même si le centre de gravité du congrès se situera à l’époque contemporaine (XIXe-XXIe siècles). Des propositions d’ordre méthodologique et épistémologique plus générales sont également les bienvenues.

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Appel à contributions (Colloque) – L’autre dans le miroir : Littérature jeunesse et numérique, les nouveaux outils de la rencontre ?

L’autre dans le miroir : Littérature jeunesse et numérique, les nouveaux outils de la rencontre ?

4 et 5 mars 2026

ICT Bordeaux et Institution Cahtolique de Toulouse

Échéance des propositions : 10 décembre 2025

Organisé par Audrey Robitaillié et Patricia Mothes

Présentation

Après une première rencontre sur le thème de l’interculturalité, et une deuxième centrée sur le discours de la littérature jeunesse sur les migrations, nous organisons les 4 et 5 mars 2026 un colloque international et pluridisciplinaire intitulé « L’autre dans le miroir : Littérature jeunesse et numérique, les nouveaux outils de la rencontre ? ».

Ce colloque, qui veut ouvrir à de nouveaux espaces de rencontres et de pensées, s’organisera en deux journées et deux lieux distincts.

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Parution : Politiques du polar

Lucie Amir, Politiques du polar, Paris, Amsterdam, 2025. 

« Les fictions criminelles sont à l’évidence, dans le contexte contemporain, une littérature de professeurs et d’ingénieurs, de journalistes et de fonctionnaires. »

Résumé 

Genre littéraire plébiscité par un large public, le polar serait, de surcroît, viscéralement subversif: ce lieu commun domine les imaginaires depuis plus d’un demi-siècle. Mais qu’en est-il vraiment ? Le polar remplit-il effectivement une fonction de critique sociale, ou bien cette vision d’une littérature « de rebelles » relève-t-elle du fantasme ?
Répondre à ces questions implique de démêler l’écheveau complexe des rapports entre polar et politique. C’est à cette tâche que s’applique ici Lucie Amir. Analysant tant les œuvres des grands noms du genre que les discours et institutions qui les portent, elle propose une enquête méticuleuse sur son histoire et les tentatives de politisation qui l’ont concerné en France. Sa démarche souligne le caractère structurant des tensions entre les nécessités pratiques du polar (le divertissement et les contraintes éditoriales afférentes), son ancrage politique et sa valeur littéraire ; mais, aussi et surtout, elle met en évidence les polarités idéologiques qui structurent l’inconscient politique d’un genre bien moins homogène et « progressiste » qu’on n’a tendance à le croire.

Journée d’étude – Le Lexicoscope à l’épreuve des corpus : bilan et perspectives (Grenoble)

10 décembre, 9h – 17h
Université Grenoble Alpes, Amphithéâtre des Alpilles et sur Zoom

Organisé par Lucie Amir (Litt&Arts) et Olivier Kraïf (LIDILEM) 

Argumentaire

Depuis sa première mise en ligne en 2011 dans le cadre du projet Emolex (projet ANR consacré aux discours de l’émotion), le Lexicoscope s’est affirmé comme un outil original d’exploration informatisée de grands corpus, inscrit dans le développement des outils de lexicométrie et de textométrie (Sketch Engine, TXM, AntConc, Iramuteq, etc.). Rénové et enrichi en 2020 dans le cadre du projet ANR PhraseoRom, il propose aujourd’hui une interface web accessible, qui met à la portée de chercheurs non spécialistes un ensemble d’outils d’analyse lexicale et phraséologique, sur les corpus intégrés à la plateforme. Il peut aussi accueillir de nouveaux corpus, et permet à l’utilisateur avancé de composer ses propres corpus et sous-corpus à partir des bases textuelles existantes.

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Appel à contributions – Vieillir à (et avec) l’écran (Revue Communiquer)

Vieillir à (et avec) l’écran

Communiquer

Échéance des propositions : 1er février 2026

Date prévue de parution : Été 2026

Coordination du dossier par : Stéfany Boisvert (UQAM), Sabrina Moro (UQAM) & Christine Thoër (UQAM)

Appel à articles pour un dossier de la revue Communiquer

La culture populaire, notamment les médias audiovisuels, participent activement à la construction des représentations de la vieillesse. Depuis une vingtaine d’années, le nombre de personnages âgés a augmenté au sein des productions cinématographiques et télévisuelles (Haensler, 2025) ainsi que dans la publicité (Jermyn 2016), en réponse à un public vieillissant en quête de représentations valorisantes (Jerslev, 2017; Whelehan et Gwynne 2014).

Toutefois, ces contenus audiovisuels perpétuent souvent des visions polarisées et stéréotypées de la vieillesse, en particulier de la vieillesse au féminin, oscillant entre vieillesse fragile et bien vieillir (Boutang et Arbogast, 2024; Edström, 2018; Oró-Piqueras, 2014; Reul et al., 2023). Même lorsque les personnages féminins s’émancipent des archétypes de la grand-mère aimante et disponible, de la vieille vulnérable et dépendante ou encore de la mégère hystérique (Beauvillard, 2012 ; Whelehan et Gwynne, 2014), et ne sont pas uniquement définis par leur âge, la vieillesse est souvent associée à une perte de séduction et de désir (Twigg, 2013, citée dans Jelslev, 2017). L’asexualité des personnes âgées, soit la disparition de l’intérêt sexuel, du plaisir sexuel et des activités érotiques (Wallach, Van Pevenage, Beauchamp, 2024), demeure un préjugé tenace, particulièrement dans les séries télévisées (Arbogast, 2015).

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Appel à contributions (Journée d’études) – La presse lesbienne : laboratoire d’une communauté

La presse lesbienne : laboratoire d’une communauté

26 mai 2026

Aubervilliers

Échéance des propositions : 8 décembre 2025

Organisée par Flora Carpentier (doctorante contractuelle en sociologie, CESSP, EHESS, EUR GSST) et Camille Senoble (doctorante contractuelle en histoire de l’art, centre André Chastel, Sorbonne Université)

Cette journée d’étude a pour ambition de fédérer les chercheur·euses dont les travaux se construisent à partir de ou avec la presse lesbienne, qu’elle soit étudiée comme un objet médiatique, un matériau sociologique, ou encore un outil de construction d’une culture commune. Si la presse lesbienne, encore peu étudiée, est placée au cœur de cette rencontre, les propositions pourront également s’intéresser à des espaces, rubriques ou représentations lesbiennes dans la presse féministe ou homosexuelle. Il s’agira de révéler la diversité de la presse communautaire et militante au prisme des questions de genre et de sexualité, mais également dans un panorama plus vaste des contre-cultures et de la presse alternative, à l’échelle internationale.

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